DALI Menuet SE

Etes-vous prêts à entrer dans la danse ? Si c’est le cas, cette petite « Menuet » est faite pour vous. On reproche souvent aux enceintes de cette catégorie de manquer de souffle dans le grave et, par ailleurs, de diluer l’image sonore. Détrompons-nous, du moins en ce qui concerne cette enceinte DALI qui exploite sa petite taille pour mieux convertir vos oreilles à la douce musique. Recouverte d’un somptueux plaquage en bois sauvage et vernie de plusieurs couches, elle ne laisse pas de surprendre l’amateur de marqueterie. Dotée d’un tweeter de 28mm et d’un médium/grave de 11,5 cm, elle a de quoi nous surprendre, que peut-on bien espérer avec de si minuscules transducteurs ? Ce serait sans compter sur le talent de notre manufacturier danois. Avant d’aller à la ligne suivante, il faut prévenir qu’il s’agit d’abord d’une enceinte qui donnera sa pleine mesure dans une pièce à son image et ajoutons qu’il ne faut pas avoir peur de dépenser quelque menue monnaie dans l’électronique.

Le menuet se danse à trois temps et poursuit l’andante de la symphonie, mais cela n’a rien à voir avec le sujet qui nous occupe me direz-vous et vous aurez bien raison. Ce fut une véritable surprise en écoutant Schoenberg interprété par Maurizio POLLINI dans l’opus 11 et 25. Même si l’on ne pourra s’empêcher de redire que sur le registre grave, la définition est superbe, le piano suffisamment étoffé pour faire illusion. Lorsque l’on écoute les métamorphoses de Paul HINDEMITH, on est véritablement sous le charme, l’orchestre affiche une belle profondeur, on remarque également le relief et la précision de l’image. Il est donc inutile de s’étendre sur cet article, en effet après plusieurs heures d’écoute, on peut tout résumer ainsi : c’est fantastique, un réel bonheur pour les oreilles. On peut désormais aller s’étendre en sirotant un verre de bourgogne en écoutant ces deux merveilles.