Si l’on faisait un parallèle entre les musiciens tel que Rossini, Vivaldi, Bartók et DCS , on pourrait simplement dire qu’il s’agit là, pour les uns, de génies de la composition, et pour l’autre d’ un génie de la conception numérique, ayant tous en commun la réalisation de chefs d’œuvre pour servir la musique.

L’histoire de DCS (Data Conversion System) débute en 1987 à Cambridge. C’est une société de conseils en ingénierie électronique auprès de grands groupes de la télécommunication et de développement pour la Royal Navy, entre autres. C’est en 1989, lors du lancement du convertisseur analogique/numérique DCS 900 (utilisant pour la première fois le circuit « Ring Dac développé par la marque), destiné aux studios d’enregistrement avec les premiers pas du digital dans ce domaine, que dCS se fait connaitre dans l’audio . En 1996 le convertisseur ELGAR fait sensation auprès des audiophiles, la marque dCS devenant un des grands spécialistes mondiaux de la conversion numérique/analogique. Recherchant la perfection, DCS propose en 2007 les incroyables séries Scarlatti et Paganini ,DCS utilisera toujours des noms de compositeurs célèbres pour baptiser ses appareils, signe sans doute d’un grand intérêt pour leur musique. Vivaldi en 2012, puis à nouveau Rossini en 2015 propulsent DCS au sommet des constructeurs de matériels haut de gamme, fruit d’une longue expérience, et proposant des performances musicales pouvant satisfaire les plus exigeants des mélomanes . Considérées aujourd’hui parmi les meilleures machines au monde, ces matériels récolteront une série de récompenses internationales.


DCS récidive par un coup de maitre avec son entrée de gamme le BARTOK. DCS fabrique des appareils où l’économie d’échelle n’a pas sa place. Le Bartok est donc réalisé sans compromis, d’où son prix qui peut paraitre élevé, mais parfaitement justifié.

2020 fut une grande année pour l’écoute en streaming, les circonstances contraignirent en effet une grande partie de la population mondiale à rester à la maison. Selon certaines études, ( je vous invite à consulter le site DCS si vous souhaitez approfondir le sujet), un certain engouement d’un large public s’est révélé pour la musique en ligne. Qobuz a pu constater une demande croissante d’abonnements à son service Hi-RES, (haute définition), observant un grand intérêt pour la restitution de qualité. Et parallèlement ces mêmes clients sont en recherche d’améliorations de leurs systèmes audio et n’hésitent plus à consacrer des sommes importantes aux traitements numériques. De plus en plus de mélomanes sont intéressés par les produits DCS, et pas seulement des audiophiles passionnés.

Le Bartók est quant à lui, à la fois un convertisseur utilisant toujours le » Ring Dac, rappelons-le, développé exclusivement par DCS, contrôlant ainsi tout ce qui se réfère à la construction de leurs appareils, et également un lecteur réseau. L’accès aux i Radio et sources numériques. Le Bartok disposant d’une interface de commande à ses différentes fonctions, d’une utilisation d’une facilité déconcertante. Il n’est pas inutile de mentionner une fabrication et une finition absolument exceptionnelles.


Pour l’heure il s’agit plutôt de savoir si cet appareil est aussi musical qu’on le prétend, les productions DCS étant considérées comme les meilleures du monde, comme nous l’avons déjà dit. Profitant de notre abonnement Qobuz, dénichons quelques mémorables interprétations. SCHOENBERG, la nuit transfigurée, interprété ici par le BBC Orchestra dirigé par Edward GARNER, l’ensemble à cordes est des plus majestueux, le soyeux des instruments est rendu de façon convaincante, la scène sonore est large comme il convient, cette belle interprétation facilite une écoute pleine d’émotion. C’est très agréable de découvrir cette nouvelle version de ce chef d’œuvre.

Avec Anton RUBINSTEIN, compositeur russe, sans doute trop méconnu, en écoutant un quatuor à cordes interprété ici par le Reinhold quartet, le Bartok laisse transparaitre une clarté, une limpidité qui ne laisse pas de surprendre. C’est une nouvelle manière de redécouvrir cette œuvre magnifique. Les quatre musiciens semblent en chair et en os devant vous, la beauté des instruments est restituée avec une grande sensibilité. Antal DORATI a marqué son empreinte dans la direction d’œuvres classiques, c’est un des plus grands chefs du siècle dernier, il nous a laissé des enregistrements de grande qualité en dirigeant un large répertoire. Nous tombons avec une agréable surprise, sur la symphonie n° 59 de Joseph HAYND, où il dirige le Festival Chambers Orchestra. Un grand moment de musique, le réalisme est toujours assez impressionnant, clarté et définition sont au rendez-vous sans jamais tomber dans les excès d’une restitution aseptisée. On pourrait poursuivre ainsi pendant des heures, ce que nous avons fait d’ailleurs, les sensations de réalisme et de précision restent les mêmes, le convertisseur/lecteur réseau Bartok est un appareil qui n’appartient à aucune catégorie. C’est un appareil qui vous transporte réellement dans un univers musical absolu. Un moment où l’émotion est présente quelque soit le morceau écouté. Il fait partie des appareils exceptionnels, ceux qui changent votre vie de mélomanes, ceux que l’on regrette de ne pas posséder.