DYNAVECTOR DV 507 Mk II

Quand Haute-fidélité rime avec Art :

Nous étions en 1977, la haute-fidélité se découvrait ; les progrès étaient fulgurants. Le génie de certains propulsait cette passion naissante au rang d'un art. Le Docteur Tominari était de ceux-là. Fondateur de la marque, il marqua de son empreinte ce qu'il est convenu d'appeler "State of the Art". L'analogique au travers du disque vinyle était à son apogée avant d'être enterré par le numérique, puis exhumé à nouveau comme le meilleur support conçu pour délivrer de la musique. Le DV 505, présenté comme un bras de lecture à double axe, devint une légende.

Au coup d'œil, son aspect quelque peu singulier peut interroger, mais il faut le voir comme l'un des chefs d'oeuvre de l'art industriel, affichant un nombre incroyable d'audaces tels que l'amortisseur électromagnétique sans contact et des roulements de haute précision, un lève-bras étonnamment souple et surtout fiable dans le temps, des connecteurs de qualité, ce qui n'est pas aussi courant que l'on pourrait le penser.

La version actuelle DV 507 Mk II affiche les mêmes exigences que les modèles précédents. Présentant la même architecture que ses prédécesseurs, il innove pourtant avec de nombreuses améliorations techniques dans le seul but d'atteindre toujours la même perfection sonore.

Le montage n'est certes pas aisé, le prix non plus, d'autant qu'il faut lui associer des cellules hors normes. Mais malgré ou grâce à cela, le DV 507 s'avère extrêmement commode à utiliser tant le souci du détail a primé dans sa réalisation.

Monté ici sur une platine LUXMAN, différentes cellules ont pu être testées (Dynavector bien sûr, mais également Miyajima), le résultat n'est même pas spectaculaire, il est simplement naturel, au-delà des superlatifs.

Comme nous le disions ailleurs, le vinyle n'a pas dit son dernier mot et cet extraordinaire bras de lecture DYNAVECTOR prouve, s'il en était encore besoin, que tout n'a pas encore était dit et nous nous en félicitons.

Prix : 6 500 €