Depuis le développement du microsillon en 1947 par Columbia aux ETATS-UNIS et le début de la stéréophonie en 1957, la lecture de ce support n’a cessé de s’améliorer au travers de la cellule phonocaptrice. Composée de différentes parties, elle demande beaucoup de savoir-faire dans sa fabrication. Rappelons que le phonocapteur posé sur le disque qui tourne à une vitesse de 33 tours 1/3 (ou aussi 45 et 78 tours pour les plus anciens) décode le signal mécanique gravé pour le transformer en signal électrique.
Pour palier à certains inconvénients de ce système, notamment la faible sensibilité, on utilise un circuit de correction nommé RIAA. C'est ce qui est installé sur l'entrée phono de votre amplificateur. La cellule, comme nous venons de le souligner, est constituée de différentes pièces. Le porte pointe qui supporte le diamant, celui-ci est inséré entre deux bobines et aimants qui permettent la transformation du signal.
Il existe principalement deux sortes de cellules, les autres techniques étant peu usitées, nous ne parlerons que des modèles les plus utilisés par les audiophiles, les cellules à aimant qui sont les plus connues et les cellules à bobine mobile qui sont les plus raffinées à mon sens.
Les cellules à aimant mobile MM dont le diamant peut se changer facilement, le stylet ou cantilever sur lequel est fixé le diamant est monté entre deux aimants en fonction du mouvement mécanique infligé par le disque, deux bobines transforment ce mouvement en signal électrique. le signal de sortie est élevé et ne nécessite pas d'adaptation particulière de l'entrée phono.
Il en tout autrement de la cellule à bobine mobile MC, même si les fondamentaux restent identiques. L'ensemble supportant le diamant est directement monté sur les bobines dont le nombre de spires (fil de cuivre bobiné en général sur les cellules de haut de gamme à la main) est limité.
Il en résulte un faible niveau de sortie qui nécessite cette fois-ci une adaptation particulière au niveau de l'entrée phono, il est même parfois conseillé d'utiliser un étage phono séparé, mais ceci est un autre chapitre. Des cellules MC monophoniques ont fait leur apparition depuis quelque temps pour les possesseurs de vinyles enregistrés avant 1959 afin d'exploiter les hautes qualités de ces enregistrements.
Pour la petite histoire, ou la grande c'est selon, j'ai commencé à découvrir les cellules à bobines mobiles en 1978, c'était la très célèbre DENON DL-103, les fabrications japonaises étant déjà un peu leader dans ce domaine. Elles se caractérisaient par rapport à leurs consoeurs à aimant mobile par une meilleure dynamique, une plus grande finesse et une image stéréo plus réaliste. Avec le temps, j'ai eu la chance de pouvoir expérimenter des marques comme DYNAVECTOR, KOETSU, SUPEX, AUDIOTECHNICA, ORTOFON, TALISMAN, SATIN et d'autres encore.
Ces dernières années, j'ai eu l'occasion et le suprême plaisir de monter des cellules MYAJIMA, sûrement les meilleures que j'ai entendues avec les KOETSU. Monsieur CAILLAT a souhaité poursuivre dans la même direction en vous proposant des marques mythiques comme DYNAVECTOR, MYIAJIMA et KOETSU pour les MC, ainsi que REGA, AUDIOTECHNICA, ORTOFON pour les premiers tarifs.
Les cellules, quelles qu'elles soient, requièrent un montage méticuleux avec un outillage adéquat, prenez conseil auprès de nous pour le choix de votre cellule, nous prendrons le soin de vous l'installer et de vous la régler.